Le PoCollectif

Saxophone seul·e, ou augmenté·e, comme journal intime. L’impression d’une chambre, la vision d’une foule, l’émotion d’une danse. Une comptine, un cri, le souvenir déformé d’un bal.
La forme solo se fabrique ici à travers les interactions nées d’une utilisation minimaliste des effets de répétition, qui habillent et répondent au discours habité du souffl e et créent des impressions acoustiques glitchées. Les rifs et répétitions sont désaxés par un delay intempestif et imprévisible, la voix se glisse parfois en harmonisation d’un cri, et le son est prolongé, soudainement immobile, comme un orgue.